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Le blog du Fjord - Vers le nord !

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Eddapoetik

Description :

Attention ! Pour une lecture plus agréable j'ai volontairement inversé le sens du blog, l'article le plus récent se retrouve donc en première page !

Ce Blog à pour vocation de promouvoir la civilisation Scandinave et ses influences, passées comme présentes, les thèmes sont centrés sur le paganisme et les sources écrites des Sagas Norroises, bref ainsi que de l'actualité sur le Nord et les pays Scandinaves en autres. Les articles n'engage que moi et leurs éventuels auteurs. Voilà j'espère vous faire partager mes (maigres) connaissances sur cet univers formidable situé près du cercle polaire, merci de passer sur ce blog et pardon d'avance pour les éventuelles erreurs ou inexactitudes..Ainsi que les dérives celtiques ^_^

Attention !! Nouvelle adresse !
Blog de Fenrir sur le même thème: http://brimir.cowblog.fr !! allez faire un tour !!!

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Dans le bain des vikings...50ème Article !!!

Voici une petite vidéo sur les vikings histoire de vous mettre dans l'ambiance.

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#Posté le lundi 05 février 2007 10:34

le bâteau de Gokstad

Le bateau de Gokstad est constitué de planches clouées, presque toutes en chêne. Il fait 24 mètres de long et 5 mètres de large. Il s'agit du bateau le plus large de tous ceux exposés au musée des bateaux vikings à Oslo. Le bateau était fait pour être propulsé par 32 rameurs, et les trous servant pour le passage des rames pouvaient être occultés lors d'une navigation à la voile. Il utilisait une voile d'une surface d'environ 110 m² qui, selon estimation, pouvait faire aller le navire à une vitesse de 12 n½uds. Lorsqu'il se trouvait dans des eaux peu profondes, le gouvernail pouvait être relevé, afin de ne subir aucun dommage.

L'analyse dendrochronologique suggère que le bateau de Gokstad a été construit à partir de troncs abattus autour de l'an 890.

Le design de ce dernier a été démontré comme fait pour la mer. Une réplique du bateau traversa l'Atlantique partant de Bergen pour être exposée à la World Columbian Exposition à Chicago, en 1893. Une autre réplique, le Gaia, a pour port actuel la ville de Sandefjord.

Durant les fouilles, le squelette d'un homme âgé entre 50 et 70 ans a été dégagé. Les restes ont été trouvés sur un lit creusé dans un tronc. Bien que l'identité du mort soit inconnue, il a été suggéré que ce soit Olaf Geirstad-Alf, un roi de Vestfold (Voir Liste des rois de Vestfold). Il faisait partie de la maison de Yngling, et mourut à cette époque selon la Heimskringla (ou saga des rois de Norvège).

A part le navire principal, trois petits bateaux sont retrouvés ainsi qu'une tente, un traîneau et le harnais d'un cheval. Il est supposé que le monticule ait été profané dans les temps anciens, car au moment des fouilles il n'a été retrouvé aucun objet fait d'argent ou d'or. Dans la période viking, les armes étaient considérées comme très importantes dans la tombe d'un homme. Dans le cas du bateau de Gokstad, aucune arme n'a été retrouvée, ce qui laisse à penser qu'elles ont été dérobées par les pilleurs de tombe.

Actuellement le bateau, la chambre funéraire restaurée, deux des trois petits bateaux et deux panneaux de la tente sont exposés au Musée des navires vikings d'Oslo. Quelques autres artefacts qui ont survécus à la profanation sont également visibles dans ce musée.

Les premières traces de cette forme de bateaux datent de l'an 1000.

Le gouvernail, un des traits caractéristiques des bateaux vikings, était constitué par une sorte de rame courte à très large pale, fixée par des attaches de cuir à tribord arrière (tribord vient du norrois styr bord, côté du gouvernail). Il était en effet possible de le relever très rapidement pour qu'il ne racle pas le fond, le bateau pouvant passer dans des courants très peu profonds en raison de son très faible tirant d'eau.

La coque était constituée de planches superposées qui contribuaient à sa souplesse et à sa solidité.

Cette observation peut faire penser à la cotte de mailles, en supersposition de couche.

Bien que pouvant être ambivalent, le drakkar avait une spécialité :

Les bateaux vikings sont pourvus, en particulier, d'un skjaldrim, un bordage spécial où placer les boucliers des rameurs pour servir en même temps de protections contre les projectiles. Le skeid en est une variante.

La découverte d'un rituel est à l'origine de la plupart des connaissances actuelles sur le sujet. Le peuple viking enterrait suivant l'usage - à la mort d'un grand chef - le dignitaire ainsi que son bateau, servant alors de sépulture et le tout formant un tumulus.

Ce fut la première fois à Gokstad, près de Sandefjord, où l'on a trouvé un bateau viking parfaitement conservé. Un autre a été trouvé en 1933 à Äskekärrremote.

Certains navires de pêche sont encore fabriqués de la même façon dans les îles Lofoten (Norvège) ou en Russie.

Dans le Boulonnais, au nord de la France, jusqu'à la fin du XXe siècle, les pêcheurs professionnels ont continué à utiliser un petit bateau viking pour la pêche côtière : le flobart, dont la coque est aussi constituée de planches à clins superposées. Les derniers, en bois, se trouvent à Audresselles et à Wissant.

Le nom de « drakkar » sous lequel communément connus les navires vikings, quels qu'ils soient, est un barbarisme erroné construit au XIXe siècle, inspiré du terme suédois moderne « drake » (dragon) – et non « dreki » en norrois – auquel un double « k » a été ajouté pour en accentuer l'aspect exotique. Or les Vikings désignaient leurs embarcations, suivant leur forme et leur tonnage, sous les noms de « knörr » (pluriel : « knerrir »), « snekkja » ou « langskip » : on préfèrera, en français, le terme d'« esnèque ».

Bien que peu de navires vikings aient été retrouvés avec une tête de dragon en proue, on peut supposer que l'usage français du mot serait dû à un quiproquo.
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#Posté le lundi 05 février 2007 07:25

Nebra et Goseck : considérations nouvelles sur les acquis de nos ancêtres européens.

Non ! Nos ancêtres n'étais pas des gens incultes, uniquement préoccupés par leur survie !
Bien que certaines personnes pensent encore que les hommes du passés n'étaient que des barbares sans scrupules et sans cervelles, il en est, au contraire , tout autre !

Et les preuves s'accumulent ! Après Stonehedge, l'occident démontre lui aussi que tout comme l'orient, il possède un savoir astronomique, c'est le cas de le dire, avec la découverte du site de Goseck et du disque de Nebra.


Mais qu'est-ce que cette découverte ?

"Près du site où l'on a découvert le disque lunaire et solaire de Nebra, en Allemagne, dans la province de Saxe-Anhalt, à 180 km au S-O de Berlin, l'observatoire géant le plus vieux du monde a été exhumé.

Au Néolithique, les peuples d'Europe centrale observaient déjà le ciel avec précision, contrairement à ce que les scientifiques avaient imaginé.
Les traces d'une vaste structure circulaire près de Goseck, en Allemagne, en témoignent : ce sont les restes d'un observatoire vieux de près de 7 000 ans.
Ce site est donc antérieur à Stonehenge de 2 000 ans !

Le cercle de Goseck a été repéré par avion au début des années 1990.
D'un diamètre de 75 mètres , le site comportait à l'origine quatre cercles concentriques : un fossé de part et d'autre d'un monticule de terre artificiel, et, au centre, deux palissades de bois de la hauteur d'un homme. Ces enceintes sont percées de trois ensembles de portes, situées au Nord, au Sud-Est et au Sud-Ouest.

Bien que des relevés aériens aient délimité 200 étranges cercles semblables dispersés à travers l'Europe, la structure de Goseck est la plus ancienne et la mieux préservée des 20 sites qui ont été fouillés jusqu'à présent . Et c'est le premier cercle dont la fonction astronomique est évidente , mais à laquelle s'ajoute une fonction sacrée. Goseck aurait donc été un lieu de culte préhistorique.

Quoique dénommé (à tort) le Stonehenge allemand, il précède celui-ci d'au moins deux millénaires. Les gravures linéaires sur des tessons de poteries trouvés dans le site suggèrent en effet que l'observatoire a été construit vers - 4 900 ans !
L'observatoire de Goseck est dorénavant considéré comme la “matrice” de tous les temples de l'Age de Pierre.

Si l'on reconstruit les valeurs des grandeurs astronomiques du Ve millénaire avant notre ère, on constate qu'une personne située au centre de l'enclos au solstice d'hiver (le 21 décembre) voyait le Soleil se lever dans l'enfilade de la porte Sud-Est, et se coucher dans celle de la porte Sud-Ouest.

Cependant, la troisième porte de Goseck reste mystérieuse : elle se dirige vers le Nord, mais pas tout à fait (le nord géographique ne pointait pas en ce temps sur la même constellation). Elle peut aussi n'avoir aucun rapport avec l'astronomie, car le complexe était plus qu'une station solaire.

En plus des tessons de poteries et des pointes de flèche, les chercheurs ont trouvé les crânes de b½ufs décapités, apparemment montés sur des poteaux (pals), un peu comme des enseignes, et aussi les parties de deux squelettes humains dont les os ont été nettoyés de leur chair avant l'enterrement.
Des squelettes semblables (plusieurs avec des marques de coupe ou avec des pointes de flèche dans le cou) furent trouvés dans d'autres cercles, mais les archéologues ne peuvent pas certifier s'ils convenaient à des sacrifices humains ou à des rites d'obsèque inhabituellement sanglants.
Néanmoins, de telles cérémonies sacralisent le site comme Temple, et montre que la science était inextricablement emmêlée avec la superstition déjà depuis l'époque Néolithique...

Le disque a été découvert à 25 kms de Goseck en Allemagne, sur la colline du Mittelberg, à Nebra-sur-Unstrut... par des violeurs de tombes, ...qui le renvendèrent 31 000 marks à un receleur. Il fut récupéré par la police suisse à Bâle. Munis d'un détecteur de métaux, les “archéologues improvisés” l'avaient exhumé en ébréchant un de ses bords.

C'est la plus ancienne représentation du cosmos connue à ce jour.
Datant de l'Age du Bronze , il a été fabriqué il y a 3 600 ans, soit - 1600 ans avant JC.

Le disque en bronze a été enterré il y a 3 600 ans au sommet du Mittelberg près de Nebra, avec des épées d'apparat, des bijoux et d'autres objets.

La colline de Mittelberg, une éminence de 252 mètres, était entourée d'un rempart de 160 mètres. Deux autres murailles de terre de 300 mètres à sa base en interdisaient l'accès, peut-être aux non-initiés.
Mittelberg était vraisemblablement un lieu de culte , et offrait une vue imprenable sur deux élévations mythiques. Au solstice d'été, le soleil descend sur le Brocken. Et, au solstice d'hiver, si l'on oriente l'extrémité Nord de la lame du bord Est du disque vers ce même Brocken, le bout opposé s'aligne sur le coucher du soleil.
En général, les gelées prennent fin à cet endroit vers le début du mois de mai (quand le soleil disparaît derrière une autre colline : le Kyffhaüser, où, selon la légende, l'empereur Barbe-Rousse attend sa Rédemption).

Description du disque :

On peut distinguer la pleine Lune (ou le Soleil, on ne sait pas précisément), et, à droite, un croissant de Lune.
On distingue aussi 32 étoiles : dont l'amas des Pléiades (au haut à gauche du croissant de Lune).
On voit aussi 3 arcs de cercle :
Les deux premiers (complètement à gauche et à droite) symboliseraient les positions du Soleil à l'horizon.
Le troisième (en bas) est encore débattu, ce serait soit une représentation de la voie lactée, ou bien une barque solaire représentant le parcours nocturne du Soleil .

- Les deux arcs opposés, qui courent le long de la “jante”, sont longs de 82,5° et marquent les positions du lever et du coucher héliaque.
- Les points les plus bas des deux arcs sont 97,5 °, marquant le lever et le coucher du soleil au solstice d'hiver en Allemagne centrale à cette époque.
- De même, les points supérieurs marquent le lever et le coucher du soleil au solstice d'été.

La position du soleil au solstice a changé légèrement depuis les millénaires passés, note Wolfhard Schlosser de l'Université de la Ruhr à Bochum, pour qui l'angle entre le lever et le coucher du soleil est maintenant légèrement plus éloigné que lorsque le disque de Nebra et le cercle de Goseck ont été fabriqués (respectivement de 1,6 et 2,8 degrés).

Ce disque, de bronze et de feuilles d'or, de 32 centimètres de diamètre et d'un poids de 2,1 kg, se trouve au Musée de la Préhistoire à Halle (Saale - Allemagne).

Un lien entre l'Observatoire de Goseck et le Disque de Nebra ?

Les fouilles des maisons voisines, en bois-et-argile, ont fourni une variété de grains et la preuve de chèvres, de moutons, de porcs et de vaches domestiqués.
Les fermiers ont atteint cette partie du monde environ 500 ans avant qu'ils n'aient construit l'observatoire solaire.
Bien que les tout premiers agriculteurs néolithiques aient très probablement mesuré seulement les mouvements du soleil sur des millénaires, ils en seraient venus à évaluer quantitativement le cycle lunaire et les positions des constellations.
Les Pléiades, qui disparaissent du ciel du Nord au printemps, et qui réapparaissent à l'automne, marquent toujours les cycles de récolte pour beaucoup de fermiers dans le monde entier.

Le disque de Nebra aurait été un objet rituel ou, plus probablement (étant donné sa précision) un outil de calcul employé avec des observations à Goseck, ou sur un site semblable, pour déterminer les temps de moisson et de plantation.

La légende d'un disque solaire dans un bateau


Francois Bertemes, de l'Université de Halle-Wittenberg, croit que le troisième arc du disque de Nebra est source de légende :
Les anciens n'avaient pas compris comment le soleil pouvait se coucher à l'Ouest et se lever à l'Est le matin suivant, et les représentations d'un disque solaire dans un bateau, à l'Âge du Bronze de l'Egypte et de la Scandinavie, révèlent une croyance séculaire en un bateau transportant le soleil à travers le ciel nocturne.
Le disque de Nebra est la première preuve d'une telle foi en Europe centrale.

La préhistorienne d'Erlangen Sabine Gerloff estime pour sa part, après des recherches dans plusieurs pays d'Europe, que le culte du surnaturel, qui a joué un rôle si important encore au Moyen Age européen, aurait connu son apogée à l'âge du bronze de 2 200 à 800 avant JC, avec son cortège de magie, de prophétie et de sorcellerie relié aux astres. Mais avec des antécédents au néolithique.

La plus ancienne civilisation connue d'Europe

Les archéologues ont découvert un réseau de 150 vastes temples et constructions au-dessous des champs et des villes de l'Allemagne, de l'Autriche, et de la Slovaquie d'aujourd'hui.
Ils semblent avoir été construits il y a environ 7 000 ans, entre 4 800 avant JC et 4 600 avant JC.
Leur découverte révolutionne la compréhension de la civilisation en Europe, dont on pensait traditionnellement qu'elle avait traîné loin derrière le développement de la vie urbaine et de la culture du Moyen-Orient. En effet, ces monuments sont encore plus anciens que les cités mésopotamiennes qu'on considérait traditionnellement comme le berceau de la civilisation .

Les temples étaient faits de terre et de bois, et avaient des remparts et des palissades qui s'étendaient sur près d'un kilomètre.
Ils furent construits par un peuple hautement religieux, qui vivait dans de longues maisons communautaires faisant jusqu'à 50 mètres de long, groupées en villages importants.

Il semble que leur économie et leur style de vie étaient basés sur l'élevage de bétail, de moutons, de chèvres et de cochons.
Mais, mystérieusement, leur civilisation (ou du moins le style de construction et de vie dans des foyers communautaires groupés en villages) semble avoir disparu après seulement 200 ans environ.
Les Européens ne recommencèrent pas à réaliser des constructions groupées similaires avant 3 000 ans, époque à laquelle le continent était fermement éclipsé par les brillantes civilisations du Moyen-Orient.
Les récentes découvertes archéologiques sont si nouvelles que la culture ayant construit les temples n'a pas encore reçu de nom !

Les fouilles ont eu lieu durant les dernières années, et ont entraîné une réévaluation des complexes similaires, bien que jusqu'ici non datés pour la plupart, identifiés dans toute l'Europe centrale au moyen de photographies aériennes.

Les archéologues commencent maintenant à suspecter que des centaines de ces très précoces centres religieux monumentaux, faisant chacun jusqu'à 150 mètres de largeur, ont été construits le long d'une bande de terre de 640 kilomètres dans ce qui est maintenant l'Autriche, la République Tchèque, la Slovaquie et l'Allemagne de l'Est.

Les monuments semblent être un phénomène associé exclusivement à une période de consolidation et de croissance, qui suivit l'établissement initial de cultures d'éleveurs au centre du continent.
Il est possible que le phénomène précoce des monuments néolithiques, récemment révélé, ait été la conséquence d'un accroissement de la taille (et de la compétition entre eux) de groupes tribaux ou pan-tribaux émergeants, peut-être les premiers mini-Etats de l'Europe.
Après une période relativement brève (peut-être seulement cent ou deux cent ans), le besoin ou la capacité sociopolitique à les construire disparut, et des monuments de cette taille ne furent plus construits jusqu'au milieu de l'Age de Bronze, 3 000 ans plus tard.
La raison pour laquelle cette culture monumentale a disparu est un mystère.

Les investigations archéologiques dans ces vastes temples de l'Age de Pierre durant ces dernières années ont aussi révélé plusieurs autres mystères.
- D'abord, chaque complexe n'était utilisé que pendant quelques générations (peut-être 100 ans au maximum).
- Deuxièmement, la zone sacrée centrale était presque toujours de la même taille, environ le tiers d'un hectare.
- Troisièmement, chaque fossé circulaire d'enceinte (quel que soit le diamètre) impliquait l'enlèvement du même volume de terre. En d'autres mots, les constructeurs réduisaient la profondeur et/ou la largeur de chaque fossé en proportion inverse de son diamètre, de façon à toujours conserver le volume constant (et ainsi le temps dépensé) . Les archéologues se demandent si cela aurait pu être pour permettre que chaque terrassement soit effectué par un nombre précis de travailleurs au statut spécial dans un nombre précis de jours (peut-être pour satisfaire les exigences rituelles d'une sorte quelconque de calendrier religieux).

Les multiples systèmes de remblais, de fossés et de palissades, “protégeant” l'espace intérieur, ne semblent pas avoir été construits dans un but défensif, et furent plutôt probablement conçus pour empêcher les membres ordinaires de la tribu de voir les rituels sacrés (et probablement secrets) qui étaient accomplis dans le “sanctum intérieur”.
Les investigations suggèrent jusqu'ici que chaque complexe religieux était rituellement mis hors service à la fin de sa vie, chacun des fossés qui avaient été creusés successivement étant alors délibérément comblé.

Les gens qui construisirent les vastes temples circulaires étaient les descendants de migrants qui arrivèrent de nombreux siècles plus tôt, venant de la plaine du Danube, dans ce qui est maintenant la Serbie du Nord et la Hongrie.
Les bâtisseurs de temples étaient des éleveurs, qui avaient de grands troupeaux de bétail, de moutons et de chèvres ainsi que de cochons.
Ils fabriquaient des outils de pierre, d'os et de bois, et de petites statues d'humains et d'animaux en céramique.
Ils fabriquaient des quantités substantielles de poteries géométriquement décorées, et ils vivaient dans de grandes maisons allongées, dans de gros villages.

Le plus complexe des sites fouillés jusqu'à maintenant (un site situé à l'intérieur de la ville allemande de Dresde) consistait en un espace interne apparemment sacré, entouré de deux palissades, trois remblais de terre et quatre fossés.
Harald Stäuble, le spécialiste qui dirige les fouilles archéologiques, a déclaré : “Nos fouilles ont révélé le degré de vision et de sophistication monumentales utilisé par ces premières communautés d'éleveurs pour créer les premiers vrais complexes de terrassements de grande échelle de l'Europe”.
Des investigations scientifiques sont en cours à Dresde sur les matériaux récemment mis au jour.

Un complexe villageois et un temple à Eythra, près de Leipzig, couvrent une zone de 25 hectares. Deux cent maisons allongées y ont été découvertes.
La population aurait compté jusqu'à 300 personnes, vivant dans une colonie hautement organisée, de 15 à 20 très grands bâtiments communautaires.

Andrew Sherratt, professeur d'archéologie à l'Université d'Oxford, a déclaré : “Ce qui semble avoir été découvert en Allemagne est une chose qui aurait stupéfié les Britons, par exemple, qui commençaient seulement à faire de l'élevage à cette époque. Mais pour les Mésopotamiens, c'aurait été l'occasion d'une gentille tape d'encouragement sur l'épaule ».

( Sources : The Science News - Futura Sciences - The Independant - The Scotsman)

Les travaux continuent

" Le Pr. Wolfhard Schlosser de l'Université de la Ruhr à Bochum, astronome spécialisé en astro-archéologie, est depuis à l'½uvre pour reconstituer un temple du Soleil érigé par une civilisation européenne chevauchant les âge de pierre et âge du bronze final. Daté de 6 800 avant l'ère chrétienne, il serait donc légèrement antérieur aux sites similaires retrouvés en Mésopotamie ou en Haute-Égypte Nabta Playa.

Wolfhard Schlosser pense que le remarquable agencement du site indique que l'on se trouve, en fait, devant l'un des premiers exemples d'observatoire astronomique ; astronomique certes mais surtout utilisé à des fins astrologiques et agricoles. Pour Schlosser, l'un des trois portails, le sud, marquait le lever et le coucher héliaque aux solstices d'hiver et d'été. Il permettait aux prêtres mais aussi aux premiers agriculteurs européens de déterminer avec précision le calendrier de leurs travaux mais également de se protéger des diverses agressions inhérentes à cette époque (bêtes sauvages, tribus hostiles, ...).

Toujours selon Schlosser, "Goseck n'est pas simplement une 'construction calendaire', mais, plutôt, et clairement une construction sacrée". Dans sa démonstration, Schlosser établit avec adresse que le site a été construit pour l'observation des phénomènes astronomiques tels que les mouvements des astres les plus proches (lune et soleil, étoiles et planètes), mais aussi pour suivre le déroulement du temps. Ces cycles célestes furent importants pour l'accomplissement des rites mais aussi pour les semailles et les moissons de cette toute première organisation humaine digne d'être nommée civilisation.

Corroborant ceci, le Pr Francois Bertemes de l'Université de Halle-Wittenberg indique qu'il est assez habituel que de tels observatoires astronomiques aient été également des lieux de culte et les centres de la vie sociale.

Le « cercle de Goseck », se trouve en Saxe-Anhalt (land de Sachsen-Anhalt), en Allemagne. Découverte aérienne d'août 2003, c'est un énorme cercle tumulaire de 75 m de diamètre, reposant dans une plaine emblavée.

Goseck, fait partie d'un ensemble de plus de 200 sites monumentaux, observés d'avion et répartis en Allemagne, Autriche, Slovénie et République tchèque. Mais ces différents sites européens de tertres préhistoriques comprennent habituellement quatre cercles concentriques de terre et de bois, leurs ouvertures étant vraisemblablement reliées aux lever et coucher du soleil au solstice d'hiver. Alors que Goseck, lui ne comporte (actuellement) que 3 cercles-portails concentriques. Cette particularité relève-t-elle de l'astronomie ou du Sacré (signant par exemple la foi en une Trinité) ?

Sur le même parallèle : les sites de Stonehenge, (comté du Wiltshire, Angleterre), les Externsteine près de Paderborn en Saxe et Goseck se trouvent tous sur le 51ème parallèle. Cependant, le Cercle de Goseck est antérieur de 3 000 ans à la dernière phase de construction de Stonehenge.

Les experts rapprochent les tertres de Goseck d'une autre découverte spectaculaire faite à moins de 30 km : le disque de Nebra. En effet, bien que ce disque ait été créé 2 400 ans plus tard, la conformation du site de Goseck, son orientation et le marquage des solstices d'hiver et d'été offre des similarités avec le 'disque de Nebra'.[1]

Bien qu'aucun disque semblable n'ait été retrouvé à Goseck, Bertemes et Schlosser sont persuadés de l'existence d'un tel disque sur le site de Goseck. Comme beaucoup d'autres objets anciens, il aurait pu être refondu ou tout simplement pillé.

De plus, pour Bertemes le troisième arc du disque en confirme l'usage mythologique. Les anciens ne semblaient pas avoir compris de quelle manière le soleil, alors qu'il se 'couchait' à l'ouest, pouvait se lever à l'est le matin suivant. Les représentations, multi-séculaires d'un disque solaire dans une barque, à l'Age du Bronze se retrouvent aussi bien en Égypte qu'en Scandinavie. Elles traduisent la conviction de ces peuples en l'existence d'un vaisseau transportant l'astre solaire, en fait un Dieu, à travers le ciel nocturne. Le disque de Nebra est la première preuve d'un tel dogme en Europe centrale.

1. "Le disque de bronze de Nebra (supra), vieux de 3 600 ans, fut découvert à seulement 25 km de Goseck dans la région boisée de Nebra et est considéré comme la plus ancienne représentation concrète du cosmos. Le disque de 32 centimètres est décoré de symboles en feuilles d'or qui représentent clairement le soleil, la lune et leurs mouvements. Un groupe de sept points a été interprété comme la constellation des Pléiades telle qu'elle apparaissait il y a 3 600 ans. Schlosser pense que les formations sur le disque étaient basées sur les observations astrologiques précédentes, qui auraient pu être faites à Goseck (l'observatoire le plus proche de Nebra). Les archéologues sont certains que l'observatoire, avec sa fonction de poursuite du temps, jouait un rôle crucial dans une société dominée par le changement des saisons. Bertemes et Schlosser en concluent que l'observatoire de Goseck et le disque de Nebra signent une connaissance astronomique commune ; connaissance liée à une mythologie et une cosmologie bien précises et cela dès les premiers siècles de la civilisation européenne."


Site (en allemand)


Bibliographie:

en français:

« Le disque de Nebra : un calendrier agricole ? » par Wolfhard Schlosser - professeur d'astronomie à l'Université de la Ruhr (Bochum) - Revue « Pour la Science » N° 318 - avril 2004.

en allemand:

* Sterne und Steine von Wolfhard Schlosser (astronom) und Jan Cierny (Prähistoriker archeolog), Gebundene Ausgabe –Verlag: Theiss; Auflage: 2 (1997) ISBN 3806213186
* François Bertemes: Sonne über Sachsen-Anhalt. in: Antike Welt. Zeitschrift für Archäologie und Kulturgeschichte. Zabern, Mainz 34.2003, 5, S. 543. (ISSN 0003-570X)
* François Bertemes, P. F. Biehl, A. Northe, O. Schröder: Die neolithische Kreisgrabenanlage von Goseck, Landkreis Weißenfels. in: Archäologie in Sachsen-Anhalt. Halle 2.2004, S. 137–145. (ISSN 1439-4618)
* François Bertemes, P. F. Biehl: Goseck - Archäologie geht online. in: Archaeologie in Deutschland (AID). Theiss, Stuttgart 2005, 6, S. 36ff. (ISSN 0176-8522)
* Ina Mahlstedt: Die religiöse Welt der Jungsteinzeit. Theiss, Stuttgart 2004. ISBN 3806218390
* Ernst Probst: Deutschland in der Steinzeit. Bertelsmann, München 1991. ISBN 3570026698
* H. Spatz, Hinkelstein: Eine Sekte als Initiator des Mittelneolithikums? In: J. Eckert u.a. (Hersg.) Archäologische Perspektiven - Analysen und Interpretationen im Wandel. Festschrift für J. Lüning. Internat. Arch. Studia honoraria 20 (Rahden 2003)
* K. Schmidt: Bandkeramische Erdwerke - Verteidigungsanlagen? In: In: Varia neolithica IV, 2006. ISBN 3-937517-43-X.
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#Posté le vendredi 22 décembre 2006 05:20

Modifié le vendredi 22 décembre 2006 08:36

HäGär Dünor (the Horrible)

http://www.hagardunor.net/ !


Connaissez-vous ce célèbre Viking, archétype du machisme et de la brute épaisse sans cervelle ?

Personnellement je trouve certain Gags particulièrement vrai dans la vie quotidienne
Mais une chose est sûr: il assume le fait qu'il soit un viking.

créé par Richard Browne dit Dik Browne, en 1973, et distribué par le King Features Syndicate. À la mort de Dik Browne, c'est son fils Chris Browne qui prend la suite.
Il a été diffusé dans 1900 journaux de 58 pays, en 13 langues.

Hägar a deux occupations principales qui sont d'attaquer les châteaux en Angleterre et de faire des festins, mais à l'occasion il reçoit aussi la visite du percepteur des impôts. L'humour principal provient de l'interaction de cet aventurier avec des éléments modernes stressants, et de l'aperçu de sa vie de famille. Son principal compagnon, un naïf nommé Eddie le Chanceux, est tout le contraire d'un formidable Viking.

Autres personnages de la BD:

* Sa femme Helga, qui tente de le faire participer aux tâches ménagères ;
* son fils Hamlet ;
* sa fille Honi, jeune fille élancée et moderne, et qui ne dédaigne pas prendre l'épée pour combattre de temps en temps ;
* son canard Kvack ;
* et son chien Snert.

Mémorable !! une BD sur la critique du monde moderne, le tout vu par un viking, ça serait dommage de passer à côté !!
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#Posté le jeudi 14 décembre 2006 16:03

Modifié le vendredi 15 décembre 2006 09:11

L'Odinisme et la communauté "Les Fils d'Odin"

Non ce n'est pas la nouvelle secte en vogue en ce moment et non, on annonce pas l'apocalypse en 2066 ! Comme vous le savez peut être déjà, j'aime bien parler de ce que je sais (et parfois ce que je pensais savoir) sur cette spiritualité du Nord. Je m'essaie sur la voie de l'odinisme, et pour l'instant ça me convient, donc je m'implique et je balance le site de mes frères païens dont je met la bannière si dessous. Merci à eux pour nous faire vivre cet expérience unique du paganisme franco-anglo-germo-japono-peruano-etc...-scandinave(ouf !). Bonne continuation les gars, par Odin et Thor (et tous les autres)!!

Pour comprendre le paganisme et arrêter de fabuler dessus: La Fédération Païenne

Les Fils D'Odin
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#Posté le jeudi 14 décembre 2006 08:13

Modifié le mardi 19 décembre 2006 05:45

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